Meta–morphoses “Nothing has a define shape. By a sudden metamorphosis everything may become anything.”Ernst CASSIRER The « Metamorphoses » series by Oh Cestlavie / Rose Slavy explores the themes of multiple identity and self-transcendence. Each light box with a figure covered by images projected on the body is accompanied by a page of text that refers to […]

Installations

Metamorphoses

“Nothing has a define shape. By a sudden metamorphosis everything may become anything.”
Ernst CASSIRER

The « Metamorphoses » series by Oh Cestlavie / Rose Slavy explores the themes of multiple identity and self-transcendence. Each light box with a figure covered by images projected on the body is accompanied by a page of text that refers to the notion of the alterity. In Chapter 1 of the series, the portraits of women are associated with Ovid’s « Metamorphoses » which tell stories of the transformation of the body into plants, stones or corals. The series defends a vision of the human as being in the transition to other forms and whose physicality is part of the nature. Populated by hybrid and dreamlike characters, the universe of the series is reminiscent of a mythical world where subject and object are linked by a fundamental solidarity.

Métamorphoses

« Rien ne possède une forme définie. Par une métamorphose soudaine toute chose peut devenir toute chose.”
Ernst CASSIRER

La série « Métamorphoses » signée Oh Cestlavie / Rose Slavy explore les thèmes d’identité multiple et de dépassement de soi. Chaque caisson lumineux avec un portrait « habillé » par des images projetées sur le corps est accompagné d’une page d’un texte qui réfère à la notion d’altérité. Dans le chapitre 1 de la série, les portraits de femmes sont associés aux « Métamorphoses » d’Ovide qui racontent des histoires de transformation du corps en plantes, pierres ou coraux. La série défend une vision de l’humain comme un être en passage vers d’autres formes et dont la physicalité s’inscrit dans la nature. Peuplé de personnages hybrides et oniriques, l’univers de la série est une réminiscence d’un monde mythique où le sujet et l’objet sont liés par une solidarité fondamentale.

Sur-faces

“ He no longer saw the face of his friend Siddhartha, instead he saw other faces, many, a long sequence, a flowing river of faces, of hundreds, of thousands, which all came and disappeared, and yet all seemed to be there simultaneously, which all constantly changed and renewed themselves, and which were still all Siddhartha.”
Herman HESSE


The “Sur-faces” series, signed Rose Cellequirit / Rose Slavy, explores the notion of simultaneous and multiple being through a gallery of portraits, produced by superposition of views of my face and those of my loved ones. Their mise en abyme is double: firstly, by stacking of interlocked figurative layers, secondly, through the process of a multiple transposition of one medium to another (photography / print / drawing). Unlike « lost in translation », I am interested in what adds up and is revealed in this process of « de-formation », a metaphor for our relationship with reality. Neither photographs, nor drawings, nor engravings, nor objects, but all at the same time, the series questions certainties – the one of the portrait as a bearer of a unique identity – the one of the subject independent of others – the one of beauty without a trace of monstrosity, and finally, te one of appearance separated from the interiority of being.

Sur-faces

“ Le visage de son ami Siddhartha disparut; mais à sa place il vit d’autres visages, des centaines, des milliers; ils passaient comme les ondes d’un fleuve, s’évanouissaient, réapparaissaient tous en même temps, se modifiaient, se renouvelaient sans cesse et tous ces visages étaient pourtant Siddhartha. ”
Herman HESSE


La série “Sur-faces“, signé Rose Cellequirit / Rose Slavy, explore la notion de l’être simultané et multiple à travers une galerie de portraits produits par la superposition des vues de mon visage et celles de mes proches. La mise en abîme est double: d’abord, grâce à l’empilement des strates figuratives, et d’autre part, à travers le processus d’une multiple transposition d’un médium à un autre (photographie / impression / dessin ). A l’inverse de “lost in translation“, je m’intéresse à ce qui s’additionne et se révèle dans ce processus de « dé-formation », une métaphore de notre relation avec le réel.  Ni photographies, ni dessins, ni gravures, ni objets, mais tout à la fois, la série questionne les certitudes – celle du portrait comme porteur d’une identité unique – celle du sujet indépendant des autres – celle de la beauté dénuée de la monstruosité, et enfin, celle de l’apparence coupée de l’intérieur de l’être.

Vanities

“What matters in life is not what happens to you but what you remember and how you remember it.”
Gabriel GARCIA MARQUEZ


The meditation on the nature of memory and on the process of disappearance is at the heart of the “Vanities” project, signed Os Sélavie / Rose Slavy. Playing a game of visible-invisible, the backlighting of the light boxes intensifies and dims in the intervals which transcribe in a Morse code an auto-referential message “I fade”. The “Vanities” are “multiple” still lifes : the represent inanimate objects, which are, moreover, ​​freshly cut wilting flowers, and finally, they are projections of faces of the deceased, most of them coming from the  photographs in the family album. The subject of the work – the inability both to forget and to remember – reveals the paradoxical character of the photographic medium, which witness the presence and the disappearance at the same time.

Vanités

“La vie n’est pas ce que l’on a vécu, mais ce dont on se souvient et comment on s’en souvient.”
Gabriel GARCIA MARQUEZ


La méditation sur la nature de la mémoire et sur le processus de disparition est au coeur du projet « Vanités », signé Os Sélavie / Rose Slavy. En plein jeu du visible-invisible, le rétro-éclairage de ces caissons lumineux s’intensifie et diminue dans les intervalles qui retranscrivent en code morse le message auto-référentiel « Je m’évanouis » (« I fade »). Les « Vanités » sont des natures mortes « plusieurs fois », car elles représentent, d’abord – des objets inanimés, d’autre part – des fleurs fraichement coupées en train de faner, et enfin – des projections de visages de personnes disparues. Le sujet de l’oeuvre – l’incapacité à oublier et à se souvenir – révèle le caractère paradoxal du médium photographique, qui témoigne d’une présence et d’une disparition à la fois.

Os Sélavie / Rose Slavy,
Série Vanités,