Photography / Collages
Instinct Of The Sky
« Everything is vanity, everything is a lie outside this boundless sky. There is nothing, absolutely nothing other than that… » Leon TOLSTOI
The series « Instinct of the sky » by Oh Cestlavie / Rose Slavy tells a story of the encounter between the sky and the earth, as those offered after each rain by the puddles. It invites to extend the gaze towards the immense and the infinite. The horizon of all human existence, the vault of heaven, is our pledge of the beyond. The « Instincts of the sky », cherished by poets, propels us like a trampoline out of ourselves, towards the unknown cosmos.
Instinct du ciel Sky
« Tout est vanité, tout est mensonge en dehors de ce ciel sans limites. Il n’y a rien, absolument rien d’autre que cela… » Léon TOLSTOI
La série « Instincts du ciel » signée Oh Cestlavie / Rose Slavy rencontre l’histoire d’une rencontre provoquée entre le ciel et la terre, comme celles offertes après chaque pluie par les flaques. Elle invite à prolonger le regard vers l’immense et l’infini. Parce que la voûte céleste, l’horizon de toute existence humaine, est notre gage de l’au-delà. Les « instincts du ciel », chéris par les poètes, nous propulsent comme une trampoline hors de nous mêmes, vers le cosmos inconnu.
Paradise Lost
« The real paradises are the paradises we have lost. » Marcel PROUST
The series of photomontages « Paradise Lost » by Rose Saint-Lavie / Rose Slavy evokes iconic artists of Polish modernism and raises the question of memory and the universalism of the modernist heritage. It imagines the paradise inhabited by the great figures of the Polish avant-garde. Between « wild man », Tarzan, Adam, Eve, demigod or angel – their presence in this mysterious jungle remains deeply ambiguous. Abandoned in a mythical Eden, they recall the vanity of the world and its utopias….
Paradis perdu
« Les vrais paradis sont les paradis qu’on a perdus. » Marcel PROUST
La série de photomontages « Perdus au paradis » signée Rose Saint-Lavie / Rose Slavy évoque des artistes iconiques du modernisme polonais, et soulève la question de la mémoire et de l’universalisme de l’héritage moderniste. Elle imagine le paradis accueillant des grandes figures de l’avant-garde polonaise. Entre « homme sauvage », Tarzan, Adam, Eve, demi-dieux ou ange – leur présence dans cette jungle mystérieuse reste profondément ambiguë. Abandonnées dans un Eden mythique, ils rappellent la vanité du monde et de ses utopies….
Small Apocalypse
Neither earth nor heaven bring me forth, but wings of fire bring me forth (…) » (Pseudo-Baruch Apocalypse, 6)
The « Small Apocalypse » series by Róża Spola / Rose Slavy associates the ancestral symbol of fire with Polish urban landscapes inherited from the socialism. Evoking destruction and rebirth, good and evil, heaven and hell, flames always bring change. The blocks of buildings, symbol of the fall of modernist utopias, become, in these « postcards of the catastrophe », the sites of disturbing and mystical events. These apocalyptic visions, created in 2010, appear twelve years later, like a strange and sad premonitory dream…
Petite Apocalypse
« (…) Ni la terre ne m’engendre ni le ciel : ce sont les ailes du feu qui m’engendrent (…) » (Pseudo-Baruch Apocalypse, 6)
La série « Petite Apocalypse » signée Róża Spola / Rose Slavy associe le symbole ancestral du feu avec les paysages urbains polonais hérités du socialisme. En évoquant la destruction et la renaissance, le bien et le mal, le paradis et l’enfer, les flammes apportent toujours un changement.
Les barres d’immeubles, symbole de la chute des utopies modernistes, deviennent, dans ces « cartes postales de la catastrophe », les lieux d’événements inquiétants et mystiques. Ces visions apocalyptiques, créées en 2010, paraissent douze ans plus tard, comme un étrange et triste rêve prémonitoire…
Small Fires
“My heart is the hearth, the flame is the tamed self” Samyutta NIKAYA
The « Little Fires » series by Róża Spola / Rose Slavy continues the reflection on the symbolism of fire initiated with the « Little Apocalypse » series. This time more personal, the story is set in the scenography of a Polish suburb where the artist grew up. The blocks of buildings, symbols of the fall of modern utopias, deeply charged with childhood memories and personal mythologies, become the scene of spontaneous combustion, where the fire is a symbol of personal transformation. The self-immolation, a desire to disperse oneself in the outside world, is it not also a metaphor for practicing art?
Petits feux
« Mon cœur est l’âtre, la flamme est le soi dompté » Samyutta NIKAYA
La série « Petits feux » de Róża Spola / Rose Slavy continue la réflexion sur la symbolique du feu initiée avec la série « Petite Apocalypse ». Une histoire, cette fois plus personnelle, se passe dans une cité polonaise où l’artiste a grandi. Ces barres d’immeubles, symbole de la chute des utopies modernes, chargées des souvenirs d’enfance et des mythologies personnelles, deviennent le théâtre des scènes de la combustion spontanée, où le feu est un symbole de la transformation personnelle. L’auto immolation, une volonté de dispersion du moi dans les choses, ne serait-elle pas aussi une métaphore de la pratique artistique?