Rose Sait-Lavie / Rose Slavy, Untitled III (from the « Torn Out » series)

2022, 116 x 89 cm

Mixed media on canvas (acrylic, paper, gouache, ink, cotton thread)

Technique mixte sur toile (peinture acrylique, papier, gouache, encre, fil de coton)

How do you repair a rip?

The « Torn Out » series asks multiple questions. Why someone would tear up an old drawing? What is the experience of being torn apart from a family, a land, a language, to be torn apart by a war, a desire? And how de describe the sensation of being torn by a child while giving birth, being divides in two, forever?

My mother taught me how to sew. When I was living home, she also gave me a black and a white thread… A few years later, I saw stitches on my son’s open skin. They went deep in order to heal him. Sewing is a restorative act. Moreover, the threads liberate the lines of the drawing.They offer it multiple lives and weave new connections.

The « Torn Out » by Rose Sait-Lavie / Rose Slavy series demonstrates how life unravels and tangle under our eyes. A rip opens up between wanting to say and the powerlessness to say. The curious look inside the fault, without falling into it. Undoubtedly, art probes this something irreparable at inside.

Comment répare-t-on une déchirure?

La série « Déchirures » pose plusieurs questions. Pourquoi déchire-t-on un ancien dessin? Quelle est l’expérience d’être déchirée de sa famille, de sa terre, de sa langue, d’être déchirée par une guerre, un désir? Et comment décrire la sensation d’être déchirée par un enfant dont on accouche, qui divise en deux, pour toujours?

Ma mère m’a appris à coudre. Ainsi, à mon départ de la maison, elle m’a donné un fil noir et un fil blanc… Quelques années plus tard, j’ai vu des points sur la peau ouvert de mon fils. Ils s’encraient pour le guérir. Coudre est un acte réparateur. De plus, les fils libèrent les lignes du dessin de ses certitudes en lui offrant des vies multiples et en tissant des connexions possibles.

La série « Déchirures » signée by Rose Sait-Lavie / Rose Slavy raconte comment la vie se découd et recoud sous nos yeux. Une déchirure s’ouvre entre vouloir dire et l’impuissance à dire. Les curieux regardent à l’intérieur de la faille, sans y tomber. Décidément, l’art sonde ce quelques chose d’irréparable chez soi.