Róża Polska / Rose Slavy, Untitled VIII (from the « Transgenerations » series)
2022, 116 x 89 cm
Mixed media on canvas (acrylic and ink)
Technique mixte sur toile (peinture acrylique et encre)
« For each of us, there is a dreamlike home, lost in the shadows of a beyond and of the true past » (Gaston Bachelard)
The series « Transgenerations » signed by Róża Polska / Rose Slavy is a gallery of portraits of the members of the family and their dreamlike homes. It focuses on the energy that circulates between generations. It materializes through passions, aptitudes, obsessions or anxieties. Thus, like a transgenerational therapy, the paintings invite to an initiatory journey into the past of distant Polish lands.
Indeed, appropriating dreamed stories, experiencing imaginary places allows to connect to the heritage and, simultaneously, liberate from it. According to Bachelard, the imagined houses take form of « spatialized thoughts ». They are the fossils of duration, the instruments for analyzing the human soul. Opened to the breath of time, they are rooted in us. The unconscious dwells there.
More it is personal, more it is universal.
« Il existe pour chacun de nous une maison onirique, perdue dans l’ombre d’un au-delà du passé vrai » (Gaston Bachelard)
La série « Transgenerations » signée Róża Polska / Rose Slavy est une galerie de portraits des membres de la famille et de leurs maisons oniriques. Elle propose une réflexion sur l’énergie qui circule entre les générations et qui se matérialise par les passions, les aptitudes, les obsessions ou les angoisses. Ainsi, à l’image d’une thérapie transgénérationelle, les peintures invitent à un voyage initiatique dans le passé des lointaines contrés polonaises.
En effet, s’approprier des histoires rêvées, éprouver des lieux imaginaires permet de se relier à l’héritage et, simultanément, de s’en détacher. D’après Bachelard, les maisons imaginées peuvent être considérées comme des pensées spatialisées. Elles sont des fossiles de durée, des instruments d’analyse de l’âme humaine. Ouvertes au souffle du temps, elle nous enracinent. L’inconscient y séjourne.
Plus une chose est personnelle, plus elle est universelle.