Rose Saint-Lavie / Rose Slavy, Untitled III (« Paradise Lost» series)
2010, ed 1/5 + 2AP, 28 x 20 cm, 32 x 42 cm (framed)
Photomontage, ink jet print on Epson Fine Art paper, wooden frame
Photomontage, impression jet d’encre sur papier Epson Fine Art, cadre bois
“Art is too serious a thing to be made by artists.” Edward KRASINSKI
The series of photomontages «Paradise Lost» signed by Rose Saint-Lavie / Rose Slavy brings to life imaginary stories constructed with very real landscapes and characters. By evoking iconic artists of Polish modernism, it raises the question of memory and the universalism of the modernist heritage.
Thus, paradise gathers great figures of the Polish avant-garde. Each accompanied by a metaphorical animal, is surrounded by a virgin forest, the place of the beginning and the end of all human ideas and hopes. Between « wild man », Tarzan, Adam, Eve, demigod or angel – their presence in this mysterious jungle remains deeply ambiguous. Abandoned in a mythical Eden concealing the Tree of Knowledge of Good and Evil, Strzeminski, Kobro, Stazewski, Krasinski and others recall the vanity of the world and its utopias….
« Mon cœur est l’âtre, la flamme est le soi dompté » Samyutta NIKAYA
La série de photomontages « Paradis perdu » signée Rose Saint-Lavie / Rose Slavy fait surgir des histoires fictives construites avec des paysages et personnages bien réels. En évoquant des artistes iconiques du modernisme polonais, elle soulève la question de la mémoire et de l’universalisme de l’héritage moderniste.
Ainsi, le paradis accueille des grandes figures de l’avant-garde polonaise. Chacun accompagné d’un animal métaphorique, ils se promènent dans une forêt vierge, le lieu du début et de la fin de toute idée et tout espoir humain. Entre « homme sauvage », Tarzan, Adam, Eve, demi-dieux ou ange – leur présence dans cette jungle mystérieuse reste profondément ambiguë. Abandonnés dans un Eden mythique recélant l’Arbre de la connaissance du bien et du mal, Strzeminski, Kobro, Stazewski, Krasinski et d’autres rappellent la vanité du monde et de ses utopies…