Róża Spola / Rose Slavy, Untitled V (from the « Small Fires » series)
2010, 40 x 60 cm, ed 1/5 + 2AP
Photomontage, Fine Art print mounted on Dibond, shadow box
Photomontage, tirage Fine Art contrecollé sur Dibond, caisse américaine
“My heart is the hearth, the flame is the tamed self” Samyutta NIKAYA
The “Little Fires” series by Róża Spola + Rose Slavy continues the reflection on the symbolism of fire initiated with the “Little Apocalypses” series. This time more personal, the story is set in the scenography of a Polish suburb where the artist grew up. These blocks of buildings, symbols of the fall of modern utopias, are also everyday territories, loaded with childhood memories and personal mythologies. In the photomontages, they become the scene of self-immolation or spontaneous combustion.
Loaded with the rich memory of the wars and political protests that crossed the Country of Vistula, these images also have a deep symbolic reading. The fire is a sign of the personal transformation, it refers to dreams and fertility, to the passion of deep love. The flame, which consumes the soul from within, has a purifying and regenerating action. It dematerializes and elevates towards spiritual understanding. Self-immolation, a desire to disperse oneself in the outside world, is it not also a metaphor for practicing art?
« Mon cœur est l’âtre, la flamme est le soi dompté » Samyutta NIKAYA
La série “Petits feux” signée Róża Spola + Rose Slavy continue la réflexion sur la symbolique du feu initiée avec la série « Petites Apocalypses ». Une histoire, cette fois plus personnelle, est racontée dans la scénographie d’une cité polonaise où l’artiste a grandi. Ces barres d’immeubles, symbole de la chute des utopies modernes, sont également des territoires du quotidien, chargées des souvenirs d’enfance et des mythologies personnelles. Dans les photomontages, elles deviennent le théâtre des scènes de l’auto immolation ou de la combustion spontanée.
Chargées de la riche mémoire des guerres et des protestations politiques qui ont traversé le pays de la Vistule, ces images ont aussi une profonde lecture symbolique. Car le feu initie la transformation personnelle, il renvoie au rêve et à la fécondité, à la passion de l’amour profond. La flamme, qui consume l’âme depuis l’intérieur, a une action de purification et de régénération. Elle dématérialise et élève vers la compréhension spirituelle. L’auto immolation, une volonté de dispersion du moi dans les choses, ne serait-elle pas aussi une métaphore de la pratique artistique?